Dans la vie, pro ou perso, j’ai toujours beaucoup fonctionné à l’instinct. C’est comme ça que je me suis construite en tant qu’adulte. Toujours déterminée, parfois déçue, souvent reconnaissante, j’ai pris des décisions conscientes et inconscientes qui m’ont menée là où je suis aujourd’hui.

Le chemin pour se forger n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Mais il regorge d’apprentissages épanouissants, d’expériences enrichissantes, de rencontres inspirantes, qui nous mènent là où nous devons être.

Autodidacte par nature, et partant avec un BEP en poche, j’ai passé plus de deux décennies dans les entités commerciales de PME et multinationales, dans des univers toujours plus intéressants les uns que les autres : de la restauration au jouet et jeux de société, en passant par la photo et le marketing promotionnel.
Chaque expérience m’a beaucoup appris, tant en compétences que sur moi-même.

Puis je suis devenue maman à l’âge de 36 ans. Ma vie a radicalement changé… et mon sens des priorités aussi.
Avec un mari souvent en déplacements professionnels, j’ai dû apprendre à jongler entre mes obligations professionnelles et mon rôle de maman.

Le monde de l'entreprise étant ce qu’il est, même à notre époque, j’ai fini par m’entendre hurler de l’intérieur.

Je ne supportais plus la pression, la charge, le rythme, le “toujours plus”.

La sensation de devoir tenir, coûte que coûte.

L’impression que ma vie se vivait sans moi et de ne plus en profiter.

J’ai tenu longtemps. Jusqu’au jour où mon corps et mon esprit ont dit stop !

J’ai traversé un burn-out.

Ce moment où tout devient flou, où l’on ne sait plus quoi lâcher, quoi tenir, ce qui est “important” ou non… Ce moment où l’on réalise qu’on s’est oubliée au passage.

J’ai quitté un poste de salariée bien payé pour retrouver mon chemin, ma liberté... j’ai presque envie de dire : mon âme aussi !

Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat.

Avec beaucoup d’enthousiasme, mais aussi beaucoup d’illusions.

J’ai d'abord choisi la voie qui me semblait la plus logique au vu de mon parcours.
Alors oui, j’ai beaucoup appris. Mais j’ai perdu du temps, de l’énergie, j’ai fait des erreurs, des détours, des projets qui ne me correspondaient pas vraiment.

Rien n’arrivant vraiment par hasard, j’ai choisi d’en tirer les leçons et de me recentrer quelque temps sur moi-même.

J’ai compris que je m’étais trompée, que j’étais à nouveau sur une pente glissante, sur une voie qui ne résonnait pas vraiment en moi. J’avais pourtant essayé beaucoup de choses. Mais je ne vibrais pas. Je n’étais pas alignée. Ni avec moi, ni avec ce dont j’avais réellement besoin pour vivre et travailler sans tomber dans l'épuisement.

Après m’être écoutée, m’être autorisée à remettre en question ma façon de vivre et de travailler , j’ai compris que mon quotidien devait me ressembler. Qu’il devait respecter mon rythme, mon énergie, mes priorités. Et qu’il n’était plus question de me sacrifier pour “tenir le coup”.

J'ai recommencé à me choisir et je me suis retrouvée.
Celle que je suis vraiment, celle que j’étais avant l’épuisement, avant les compromis invisibles, avant la course permanente.

Et en me relevant, j’ai commencé à entendre autour de moi des femmes… qui vivaient exactement la même chose.

Des femmes fortes, engagées, brillantes.

Mais qui, à force de donner, de soutenir, de porter, finissaient par s’oublier.

Celles qui courent du matin au soir, en essayant de tout faire tenir : les clients, les enfants, la maison, les projets, l’administratif, les émotions, les imprévus…
Avec cette impression constante de ne jamais en faire assez, quoi qu’elles fassent.

Celles dont l’esprit ne se repose jamais, même dans les moments doux, même dans les moments censés être “pour elles”.

Celles qui portent une charge mentale énorme en silence parce que “c’est comme ça”, parce qu’elles pensent devoir tenir.

J’ai compris que je ne voulais pas seulement accompagner des professionnelles.

Je voulais accompagner la femme derrière la professionnelle.

Celle qui a besoin de respirer, de retrouver sa place, son espace, sa liberté intérieure.

L’Atelier des Alignées est né de là.

D’une conviction simple : L’équilibre n’est pas un luxe.
C’est une condition essentielle pour vivre, créer, aimer et accompagner… sans s’épuiser.

Je travaille avec douceur et bienveillance sur les aspects humains (souvent inconscients, intérieurs) enfouis sous une multitude de préoccupations conscientes, extérieures, mais parfois bien moins essentielles à votre équilibre.

L’alignement n’est pas un concept. C’est une manière de vivre. Une manière de se respecter.

C'est la clé qui vous permettra d’ouvrir la porte du champ des possibles, pour vous épanouir pleinement dans votre quête d’équilibre.

Vous n'êtes pas obligée d’attendre d’être au bord du point de rupture pour changer les choses. On peut reprendre ensemble, maintenant, avant que ça ne déborde.
À votre rythme. Avec humanité, sororité, et bienveillance.